Primaires : Gauche, Centre, Droite... Allez ! En route pour les présidentielles !

octobre 15, 2016



Nous avions auparavant un Président pour 7 ans, puis 5 ans. Maintenant, avec les primaires, on dirait bien que la campagne commence un avant !

Que se passe-t-il ?

A gauche, c'est la bérézina ! François Hollande continue de dégringoler dans les sondages (4% d'opinions favorables)... Arnaud Montebourg, Benoît Hammon et Manuel Valls sont en train de se préparer pour une primaire, le candidat sortant n'étant probablement pas en état d'être réélu pour un nouveau mandat, peu voire très peu de personnes souhaitant sa candidature. Des rumeurs circulent même à propos d'un éventuel sacrifice de Ségolène Royal, pour limiter la casse.

Du côté des écologistes, Cécile Duflot a d'ores et dejà été écartée de l'échiquier politique. Mais avons nous vraiment besoin d'un parti écologiste ? L'écologie, qui n'est pas le monopole de la gauche, ne devrait-elle pas faire partie de tous les gouvernements, de droite comme de gauche ?

Au centre, tant l'UDI que le Nouveau centre et l'Alliance centriste ont refusé de participer à la primaire de la droite et du centre. De là à penser qu'ils ne sont avec la droite que lorsqu'il s'agit de faire listes communes pour se faire élire... Rappelez-vous des élections consulaires, où les udi ont eu un certain nombre de sièges sur les listes de droite, alors qu'ils ne s'étaient pas ralliés lors des précédentes élections. Aujourd'hui, l'UDI n'a pas vraiment de leader, et ils vont probablement s'accrocher comme une moule sur un rocher au candidat qui gagnera la primaire.
Le MOdem, quant à lui, a annoncé son soutien à Alain Juppé.

A Droite, nous avons :

Nicolas Sarkozy, qui fait les même promesses qu'en 2007 (supprimer l'ISF, on attend toujours!), ne se souvient pas des emplois aidés qu'il a mis en place lors de son quinquennat, qui nous dit vouloir réinstaurer la prise en change des frais de scolarité (PEC)... et les mêmes équipes autour de lui qui essayent de garder leur place au chaud.

Alain Juppé, qui n'est pas tout jeune, et qui apparement ne ferait qu'un seul mandat. Il est vrai qu'il rassure un certain nombre d'électeurs. bien qu'il ne soit pas la cup of tea de tout le monde.

Francois Fillon, quant à lui, ne décolle pas dans les sondages, malgré le fait que son programme tienne la route. Mais nombre d'entre nous nous rappelons son manque de determination lors des élections internes, et sa non contestation de la prise du parti, par la force, par Jean-François Coppé.

Venons en à Jean-François Coppé : Sans commentaire... On peut se demander ce qu'il fait à la primaire, les sondage montrant d'ailleurs bien que plus personne ne lui fait confiance.

Bruno Lemaire : je dois dire que l'on s'attendait à une meilleure performance de sa part lors du premier débat. Espérons qu'il fasse mieux la prochaine fois.

Nathalie Kosciusko-Morizet : la seule femme de la primaire, sauvée de justesse par l'appel aux parrainages d'Alain Juppé.  Elle reste stable à 4% d'intentions de vote.

Jean Frederic Poisson... Le candidat qui a surpris tout le monde lors du débat, quasiment personne ne le connaissant. Il a fait une bonne impression lors de ce premier débat, et malgré sa tendance à flirter un peu avec le Front National, le petit nouveau, bien que pas parmi les plus jeunes, est quand même devant Jean-François Coppé dans les sondages.

Au total, 56531 Français de l'étranger se sont pré-inscrits à la primaire de la droite et du centre, quand en 2011, ils n'étaient que 7000 a avoir participé aux primaires de la gauche. Dans une infographie du Parisien, détaillée circonscription par circonscription, on voit que les Français au Royaume Uni arrivent troisèmes en terme de mobilisation

Voilà un peu le tableau - pas très glorieux - des primaires !

Nombreux sont ceux qui se sont "réjoui" de ces chiffres... que je trouve quant à moi toujours un peu léger, mais bon... Une chose est sûre : je ne sais toujours pas pour qui je vais voter...


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