Semaine de la francophonie

mars 21, 2016



Dimanche 20 mars, comme chaque année depuis 1988, nous fêtions la francophonie. N'oublions pas que nous sommes plus de 280 millions de francophones à travers le monde, et nous serons probablement 700 millions d'ici 2050.
Le français est, avec l'anglais, la seule langue parlée sur les 5 continents. C'est la deuxième langue apprise dans le monde et la troisième utilisée sur le web. A titre de comparaison, le français est la langue officielle de 59 Etats contre 50 pour l'anglais.

Cette fête de la francophonie, qui s'est déroulée cette année du 12 au 20 mars, est l'occasion de célébrer la beauté de notre langue. Des milliers d'événements ont été organisés en France et à travers le monde.

Ne nous limitons pas à cette fête, mais continuons chaque jour à nous retrouver pour aimer et nous montrer fiers de notre si jolie langue !


Journée internationale de la francophonie
Francophonie UK

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1 commentaires

  1. Lettre envoyée à plusieurs ministre de la Culture… qui ne m’ont jamais répondu…


    LE CONSTAT



    Comme vous le savez, l’anglais domine partout, et pas seulement dans le monde francophone. Partout en Europe, je constate que l’anglais s’impose de plus en plus pour traduire toutes les réalités nouvelles : les nouvelles tendances, les nouveaux corps de métier, les nouveaux modes de vie, les nouveaux sports, etc.



    Mais ce ne sont pas, paradoxalement, les pays anglo-saxons qui participent de l’anglicisation de notre langue : les Français (et autres Européens) s’en chargent à leur place. C’est en effet par snobisme et/ou paresse, ou encore par démagogie, ou enfin dans une logique commerciale, que les Français renoncent à traduire toutes les réalités nouvelles. Pire encore : les médias se font constamment VRP pour la langue anglaise. Voici un exemple récent, parmi tant d’autres : un journaliste de France 3 expliquant que les « greeters » sont des personnes qui font découvrir leur commune aux visiteurs de passage. Pourquoi imposer ce terme anglais alors que l’on pourrait, en amont, et par le biais des médias, imposer un équivalent français ? En imposant les termes anglais pour traduire toutes les réalités nouvelles, on « ringardise » le français en le rendant obsolète.



    Si rien n’est fait, j’estime que la langue française aura atteint le point de non-retour d’ici une cinquantaine d’années tout au plus. Il en sera de même pour la plupart des autres langues européennes.



    LES SOLUTIONS



    Tout d’abord, il faut arrêter de voir en la langue française un outil culturel élitiste. La francophonie est actuellement en phase de repli ; certaines élites s’emparent de cet état de fait pour faire du français l’idiome des lettrés : au peuple le franglais, aux élites le français. C’est parfaitement absurde. Parler le français n’est pas un exercice intellectuel vain et oiseux : c’est l’expression vivante d’une culture. Que l’on « se délecte » du français ou qu’on le « kiffe grave », l’important est que l’on fasse vivre cette langue.



    Pour faire vivre le français, il faut impérativement cerner les réalités nouvelles en amont, aller puiser dans le lexique des nouveaux mots anglais et imposer dès que possible une traduction viable. J’insiste sur « viable », d’ailleurs…



    On ne saurait donc reprocher aux gens d’employer des termes anglais lorsque l’équivalent français tarde à être créé ou à être diffusé, ou alors lorsque l’équivalent français est obtus ou à rallonge. Arrêtons donc de faire un procès aux locuteurs francophones qui ne font que puiser leur vocabulaire dans leur milieu ambiant, et attaquons-nous aux vraies causes du phénomène.



    Puisque les médias, et aussi les annonceurs, imposent l’anglais par opportunisme et démagogie, il faut exiger d’eux qu’ils imposent les équivalents français, ou même qu’ils créent leurs propres traductions. « Trop dirigiste », disent certains… Ces mêmes personnes tolérant parfaitement ce même « dirigisme » en matière de protection sociale, ou de santé, ou d’emploi, ou d’urbanisme… Lorsque l’on souhaite protéger quelque chose, on légifère. Notons, par ailleurs, que la langue de la République est censée être le français…



    Si rien n’est fait, voici ce qui se produira. Si vous considérez mon scénario exagéré, allez-voir ce qui se passe ailleurs. Tout d’abord, le processus d’anglicisation de la langue se poursuivra à un rythme exponentiel ; puis l’anglais sera enseigné, en langue seconde, de plus en plus jeune ; s’en suivra un bilinguisme de masse ; les deux langues seront ensuite parlées à parité, avec un fort clivage social entre élites et le peuple ; puis l’anglais finira par l’emporter comme langue première, et enfin comme langue unique. Notre langue deviendra alors une sorte de « nouveau latin ».



    Croyez bien que je n’exagère rien. Habitant en Irlande depuis 25 ans, je mesure pleinement l’influence de l’anglais sur le français, et je n’oublie pas que je vis sur une terre qui a été dépossédée de sa langue, à savoir le gaélique. Une langue qui a succombé au contact d’une autre…

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