Je m'abstiendrai de commenter sur les extrêmes, et commencerai donc par la primaire socialiste ! Après les trois débats, peu intéressants à mon goût, entre les 7 candidats, Benoit Hamon (35.86%)  et Manuel Valls (31.22%) s'affronteront donc au second tour de cette primaire. Le président sortant ne se positionnant pas, je ne sais pas trop où le parti socialiste (PS) va finir... Peut-être aux oubliettes ! Sans parler de la magouille au niveau des chiffres de la participation...  Décidément, le PS est en très mauvaise posture !

A droite, François Fillon connaît quelques heurts également. Il poursuit sa route avec son programme super libéral, mettant en avant son projet de réforme de la sécurité sociale qui provoque des réactions assez virulentes. Ayant "récupéré" les voix du parti chrétien démocrate (PCD) au deuxième tour de la primaire, François Fillon a non seulement fait rentrer Jean-Frédéric Poisson au bureau politique du parti Les Républicains (LR) mais il a également été obligé de se positionner sur l'avortement, se disant "philosophiquement" opposé à l'IVG tout en assurant qu'il ne reviendra jamais dessus" (Le Figaro). Comment peut-on dire une chose pareille après des siècles de batailles pour obtenir enfin, en 1975, la loi Veil ? Enfin, les révélations récentes du Canard Enchaîné - la "boule puante" - dénonçant la rémunération, pendant 8 ans, de l'épouse de François Fillon, la galloise Penelope, en qualité d'assistante parlementaire de son mari... Emploi fictif ou non ? La justice a ouvert une enquête préliminaire à ce sujet, affaire à suivre donc...

L'outsider enfin, Emmanuel Macron, continue à monter dans les sondages ! Il s'occupe à créer une mobilisation partout sur le territoire français, enchaînant les meetings avec de plus en plus de participants. Il arrive également à séduire et entraîner une belle mobilisation chez les Français de l'étranger. Au Royaume-Uni, En Marche compte ainsi déjà plus de 1.600 adhérents et 22 comités locaux. Il a en outre lancé un appel à candidatures pour les législatives, cherchant à investir sous son étiquette un maximum de candidats afin de renouveler la classe politique, aujourd'hui décriée car principalement basée sur le copinage, et sclérosée par l'incompétence et la corruption de certains.