Les échéances présidentielles approchent à grand pas, la tension monte et cela se sent... Les sondages ne sont pas très clairs et d'ailleurs, faut-il les prendre encore en compte, quand on voit ce que cela a donné finalement lors du référendum britannique et de la présidentielle américaine ?

En ce 22 février, à deux mois et un jour du premier tour, où en sommes-nous, et combien de candidats se sont déclarés ? Petit tour d'horizon de l'actualité de la campagne présidentielle du moment.

Pour l'heure, nous avons 17 candidats avec Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France), Henry De Lesquen, Michèle Alliot-Marie, Rama Yade, Charlotte Marchandise, Jean Lassalle, Jacques Cheminade, François Asselineau, Bastien Faudot (Mouvement Républicain et Citoyen), Nathalie Artaud (Lutte Ouvrière), Philippe Poutou (Nouveau Parti Anticapitaliste), Yannick Jadot (EELV), Jean-Luc Mélenchon (Parti de Gauche), Benoit Hamon (PS), Francois Fillon (LR), Marine le Pen (FN) et Emmanuel Macron (En Marche).

Alors que François Fillon essaye de remonter la pente suite au "Penelope gate", Marine le Pen poursuit sa campagne populiste tout en jonglant avec ses propres affaires d'emplois fictifs... 

Emmanuel Macron, l'outsider indépendant des partis, continue à mobiliser et à rassembler de plus en plus de membres au sein de son mouvement En Marche, qui compte rien qu'au Royaume-Uni plus de 10.000 membres. Au moment où j'écris ces lignes, nous apprenons que François Bayrou, dont la candidature était incertaine, a proposé une alliance à Emmanuel Macron, que celui-ci a accepté.

Mardi soir, le 21 février, Emmanuel Macron nous a rendu visite à Londres. Le Central Hall Westminster était comble, des Français de Londres, de Bristol, du Pays de Galle et d'ailleurs dans le pays ayant fait le déplacement pour venir l'écouter. L'audience était encore une fois variée : on y croisait des gens de droite, des gens de gauche, hommes et femmes, jeunes et moins jeunes.

Il nous a parlé d'Europe. De l'importance de la préserver. De l'importance pour nos 27 nations de rester unies. Il a également mentionné son entretien avec Theresa May au sujet des négociations post-Brexit, où ils ont discuté de divers aspects : l'importance des accords de défense franco-britanniques, le sort des Français et des autres Européens résidant au Royaume-Uni...

Entendre des entrepreneurs lui dire qu'ils sont partis de France car ils ne pouvaient pas y mener leur projet à bien, il ne le veut plus ! Il souhaite que la France attire à nouveau les talents, les chercheurs, les entrepreneurs et "faire émerger les génies de notre pays avec des personnes d'autres cultures".

Il nous a parlé de sa vision de l'enseignement : des classes plus réduites dans les zones en difficulté ; davantage de soutien pour les enseignants du primaire ; plus de contenu dans certains programmes, tel que celui d'histoire... Le tout afin que nos enfants partent tous avec des chances égales et des fondations solides.

La formation continue est aussi l'une de ses priorités, car il est conscient que certaines professions sont vouées à disparaître avec la Révolution numérique. Cette formation continue n'a pas été mise en place lors de la Révolution industrielle, avec des conséquences bien souvent dramatiques, comme par exemple, comme il l'a lui-même évoqué, dans la région Nord-Pas-de-Calais (nouvellement Hauts-de-France) où le chômage a massivement frappé les anciens mineurs.

Je ne vous ai livré là que quelques éléments de son intervention, mais si vous souhaitez regarder le meeting, il est accessible en intégralité sur ce lien.